Le guitariste Gaël Rouilhac signe son premier album, “Waterworks”, chez Laborie Jazz. A découvrir pour les fans de guitare manouche.
Gaêl Rouilhac s'impose avec son sens de la nuance et un goût pour la beauté saisissant, avec son premier album en leader, appelé Waterworks. Il est accompagné de ses deux complices, la violoniste CAROLINE BUGALA et de l'accordéoniste ROBERTO GERVASI, et nous propose une musique tout en finesse entre jazz manouche, musiques ethniques et musique classique. A l'écoute et au visionage de sa vidéo où il décrit son projet qui tourne autour de la fluidité de l'eau on ne peut qu'être séduit si on apprécie le jazz ouvert sur le monde. A découvrir d'urgence...
Si « Waterworks » est le nom de son programme musical, Gaël Rouilhac a également souhaité s’en servir pour donner un titre à son premier album, un ouvrage dans lequel il conjugue le jazz et les musiques du monde pour construire une œuvre qui tourne autour du thème de la fluidité, de la pureté. Dialogue entre trois solistes établi sans en appeler au support d’une section rythmique, des titres comme « Cape Cod », « La montagne verte », « La valse des parachutistes belges », « Mood » ou « Ça c’est l’enfer mon frère » finissent de créer un univers parallèle, à la fois traditionnel et moderne, dans lequel les amateurs de jazz, de jazz manouche et de musiques folkloriques de l’Est et de la Méditerranée se retrouveront forcément à un moment ou à un autre.
"Ralentir. Prendre le temps. S’arrêter. Reculer. Revenir. Repartir. Ne jamais imposer le rythme pour le l"aisser exister, pour le laisser choisir la cadence. La rivière coule, accélère, plonge, ralentit, tarit, renaît, et coule à nouveau. La musique aussi." Alexandre Fournet, journaliste