Jean-Baptiste Soulard relance la sortie de son concept album Le Silence et l'Eau avec le 27/11 une ressortie avec trois inédits. A cette occasion, il nous offre le clip d'Omble Chevalier avec JP Nataf.
Avec sa folk teintée de cordes soyeuses, évoquant par certains aspects un imaginaire lié à la Russie, Jean-Baptiste Soulard parvient à rendre son hommage parfaitement légitime. C’est-à-dire, justement, que nous ne le sentons pas. Au contraire, J-B Soulard prend possession du texte, à son compte, et le transfigure musicalement en un voyage inédit. "La musique sera folk, simple, humble, aérienne, délicate. Quelques instruments acoustiques : violoncelle, guitare, piano, batterie, quelques cuivres. Juste l’essentiel, la décroissance jusque dans la mise en son. J’ai ensuite invité des artistes dont le talent et la singularité me touchent particulièrement et m’’offrent à leur façon une évasion artistique. Des artistes qui savent le temps d’une chanson apporter du réconfort, de l’ailleurs, du rêve. J’ai écrit mes chansons en pensant à chacun d’eux : Bessa, JP Nataf, Blick Bassy, Luciole, Jacinthe, Achille. J’ai aussi invité Raphaël Personnaz pour citer les lignes de Dans les Forêts de Sibérie à l’origine de cette vision." Jean-Baptiste Soulard
Le Silence et l’Eau est un refuge. Une cabane pour s’abriter, se retrouver soi-même, répondre, le temps d’un voyage introspectif, à l’appel de la beauté et de la liberté. Autour de nous, les contextes agressifs se superposent les uns aux autres, s’entrechoquent, s’additionnent et se multiplient : le contexte économique, social, politique, l’inaction écologique et depuis des mois le contexte sanitaire qui prend le pas sur tout le reste. Sur-urbanisation, ultra-mondia¬lisation, optimisation constante de la performance, marginalisation de ceux qui décrochent.
Que reste-t-il de bienveillant, de poétique, de philanthropique, dans ce XXIème siècle qui se révèle toujours un peu plus périlleux chaque année ?