Manu Katché livre un nouvel album proprement sidérant par ses expérimentations sur les rythmes. La batterie est au cœur de The ScOpe, un album électro charnel et céleste, frénétique, un chapitre de rupture ou plutôt de prolongement, de plaisir et de renouvellement, ajouté à sa discographie d’expert sollicité entre autres artistes, par Sting ou Peter Gabriel.
Les complices de toujours ou les nouveaux arrivants forment le quartet de The ScOpe: Jérôme Regard (basse), Patrick Manouguian (guitare) et Jim Henderson (claviers), producteur de musiques électroniques. Viennent s’ajouter les featurings comme Faada Freddy sur Vice, réchauffant de ses scansions une ambiance hivernale. Puis Jazzy Bazz pose son flow sur le titre Paris Me Manque, enveloppé d’un bugle déchirant. Enfin la chanteuse américaine Jonatha Brooke nous parle d’amour sur la ballade Let Love Rule.
En Anglais, The scope signifie ensemble portée, champ, étendue, cadre, périmètre, dimension et, plus rarement, envergure, limite, amplitude, extension. En effet, ce dernier opus de Manu Katché est, en quelque sorte, une extension du domaine de la lutte musicale qu’il mène depuis des années derrière ses drums. Il ne se donne pas de limites, son champ est vaste.